Le temps s’arrête devant cette immensité : le lac Titicaca est le plus grand lac d’Amérique du Sud et le plus haut plan d’eau navigable au monde, 4 000 mètres d’altitude. Puno est le point de passage obligatoire pour se rendre sur ces fameuses îles :

Première escale en bateau sur une des célèbres îles de Uros. Uros, la populaire avec ces extraordinaires îles flottantes.. Oui oui ce n’est pas une blague, c’est un vrai flamby lorsque l’on marche dessus! Ces îles sont fabriquées avec des couches de roseaux, qui pousse en abondance dans les bas fonds du lac Titicaca.

Deuxième escale. Afin d’être davantage reculé, direction l’île de Amantani, beaucoup plus rurale, nous y avons séjourné une nuit chez l’habitant! Sur ce point, il est important de se renseigner directement sur l’ile et d’insister pour donner vous même l’argent aux habitants. En effet, lorsque vous arrivez, les habitants de l’île vous attribuent un logement selon un système de rotation. Cela leur permet d’équilibrer les recettes des pensions et à nous touristes, nous sommes quasi certains d’avoir un toit ou dormir. Amantani est très paisible : pas de routes, ni de véhicules, c’est BM double pieds 😉 et des points de vues splendides! Les collines de la Pachamama (Terre Merre) et de la Pachatata (Terre Père) sont les plus hauts et les plus connus pour admirer le lac dans toute sa splendeur avec la cordillère royales bolivienne en toile de fond.

Dernière escale, départ à 7h pour avoir LE bateau de la journée pour retourner sur Puno et en profiter pour s’arrêter deux bonnes heures sur l’île de Taquille. Une montée de plus de 500 marches mène du quai au centre de l’île de Taquille. Charmante île surplombant le bleu profond du lac il est intéressant de comprendre les us et coutumes. En effet, soucieux de défendre leur communauté, les habitants de Taquille évitent les mariages intercommunautaires. D’ailleurs, n’étant qu’à peine 2 000 habitants sur l’île, plus simple que Tinder, les hommes portent des bonnets aux mailles serrées (ça ressemble à un bonnet de nuit), qu’ils tricotent eux mêmes et dont les couleurs ont une signification sociale : rouge pour les hommes mariés et rouge&blanc pour les célibataires… Pratique 😉